[Vidéo] Les deux tours aéroréfrigérantes d’Eurodif ne feront bientôt plus partie du paysage

Orano a entamé le 14 avril 2025 la déconstruction des deux tours aéroréfrigérantes de l’usine Eurodif. C’est la fin d’une époque pour le site du Tricastin et c’est également une page qui se tourne pour l’enrichissement de l’uranium sur le territoire français. Découvrez ce travail en vidéo.
En Provence, entre la Drôme et le Vaucluse, l’ancienne usine Eurodif, également appelée Georges Besse I, contribuait à l’enrichissement de l’uranium depuis les années 70. Plus de quarante ans après elle a cessé son activité en 2012 (c’est l’usine Georges Besse II qui avait pris le relais). Aujourd’hui, Orano vient de passer une étape importante dans son démantèlement puisque sa filiale, Orano DS, a entamé, le 14 avril 2025, la déconstruction des deux tours aéroréfrigérantes qui servaient au refroidissement de l’usine. L’ASN avait donné son feu vert en juillet de l’année dernière.
La méthode employée pour la démolition des deux tours d’une hauteur de 123 mètres pour 90 mètres de diamètre à la base est le « grignotage ». Il consiste à déconstruire la coque en béton des tours, morceau par morceau, de haut en bas, à l’aide d’une pince hydraulique installée sur une grue positionnée au centre de la tour. L’opération devrait prendre 18 mois. Les 25 000 tonnes de matériaux non radioactifs qui seront récupérés seront recyclés par la suite.
Concernant le chantier dans son ensemble, il devrait se poursuivre jusqu’en 2050 pour un montant total évalué à 1,2 milliard d’euros. ■