Tribune : plus de 1 000 élus soutiennent la construction des EPR2 au Bugey

Dans une tribune publiée sur le site de la Commission nationale du débat public, plus de 1 000 élus locaux, menés par la première vice-présidente de la région Auvergne-Rhône-Alpes, défendent la construction de deux réacteurs EPR2 à Bugey. Souveraineté énergétique, transition climatique et dynamisme économique régional figurent parmi les arguments phares de leur engagement.
Plus de 1 000 élus locaux expriment leur soutien au projet de construction de deux réacteurs nucléaires EPR2 à Bugey, à travers une tribune publiée sur le site de la Commission nationale du débat public (CNDP). Portée par Stéphanie Pernod, première vice-présidente de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, cette tribune rassemble à la fois le président de la région, plusieurs présidents de départements et plusieurs centaines d’élus locaux. Tous mettent en avant la nécessité de ce projet. Parmi leurs raisons :
Indépendance énergétique et excellence nucléaire française
Les élus soulignent l’importance de maîtriser la production d’énergie pour assurer l’indépendance énergétique de la France. Ils mettent en avant le nucléaire comme une solution fiable et sûre pour garantir cette souveraineté, tout en respectant les engagements climatiques du pays. « Le nucléaire est l’une des énergies les moins émettrices de CO₂ au monde, avec des émissions comparables à l’éolien […] 40 fois moins que le gaz et 70 fois moins que le charbon », écrivent-ils.
Une opportunité pour la région et pour la planète
La construction de ces deux réacteurs EPR2 dans la Plaine de l’Ain, sur la commune de Loyettes, est perçue comme une chance exceptionnelle pour la région Auvergne-Rhône-Alpes et pour la France. Les élus insistent sur le fait que ce projet permettra de décarboner la production d’électricité en réduisant le recours aux énergies fossiles. « C’est une opportunité pour atteindre la neutralité carbone, une chance pour nos territoires, une bonne nouvelle pour la planète », peut-on lire.
Un investissement majeur pour l’emploi et l’économie locale
Le projet EPR2 représente un investissement global de plus de 15 milliards d’euros et devrait générer plusieurs milliers d’emplois d’ici leur mise en service, prévue à l’horizon 2040. Les élus affirment que cette initiative confortera le rôle d’Auvergne-Rhône-Alpes comme chef de file du renouveau de la filière nucléaire française. « Notre région est la première région industrielle de France et la première région d’Europe productrice d’électricité nucléaire. C’est un atout pour la France, pour la compétitivité de nos entreprises, pour le développement de la filière qui compte des milliers d’emplois en Auvergne-Rhône-Alpes »; précisent les élus.
Mentionnée tout au long du débat public Bugey, la tribune de soutien a été publiée sur le site de la CNDP. ■