Retour de Nuward, découvrez la nouvelle stratégie du SMR français

Dans un post Linkedin posté en ce début d’année, Nuward révèle que le projet de SMR français et européen est à nouveau sur les rails pour mieux répondre aux besoins des marchés européens, en offrant un réacteur principalement électrogène et des technologies éprouvées.
Les équipes du SMR Nuward avaient décidé au début de l’été 2024 de remettre à plat le design de leur réacteur pour mieux répondre aux besoins du marché européen. Dans un post Linkedin, daté du 6 janvier, l’entreprise annonce « Nuward relance le développement de son SMR pour accompagner la transition énergétique en Europe et au-delà ».
Les études menées ces derniers mois ont permis à Nuward de peaufiner sa stratégie. Le réacteur SMR, conçu pour fournir 400 MW d’électricité, proposera également une option de cogénération allant jusqu’à 100 MWth, adaptée aux besoins industriels et urbains en chaleur. Cette solution repose sur des technologies éprouvées et maîtrisées, gage de fiabilité et de sécurité pour ses futurs clients.
Une ambition forte pour les années 2030
Nuward mise sur des atouts majeurs : simplicité, modularité et préfabrication. Ces principes permettront d’optimiser les coûts et les délais de construction, tout en renforçant la compétitivité du projet face à la concurrence internationale, notamment américaine.
L’objectif est clair : finaliser le design conceptuel du réacteur d’ici mi-2026 et proposer un produit commercialisable dans les 2030. Le tout débutera avec un premier prototype, ou First-Of-A-Kind (FOAK), construit en France, renforçant ainsi le leadership européen dans le domaine des SMR. Pour piloter cette phase cruciale, Julien Garrel a pris ses fonctions de Président de Nuward au 1er janvier 2025, succédant à Renaud Crassous.
La décision d’une refonte stratégique amorcée à l’été 2024 s’appuyait, d’une part, sur les premiers retours des prospects européens sur les attentes en termes de délais, budgets et fiabilité, et d’autre part, sur une consultation unique au monde, impliquant six autorités de sûreté et un comité consultatif international composé de 11 entités spécialisées. ■