Réacteurs à neutrons rapides sodium : vers une accélération du programme chinois ?

La Chine a affirmé à plusieurs reprises son ambition de fermer le cycle nucléaire. Dans cette optique, d’importants efforts de recherche ont été engagés pour le développement de réacteurs à neutrons rapides (RNR),lesquels pourraient faire partie du mix chinois d’ici 2050.
La Chine accélère son programme de RNR sodium. Un démonstrateur (CFR-600) est actuellement en construction pour un démarrage prévu en 2023. Selon la CNNC, plus grande entreprise publique de l’industrie nucléaire du pays, 5 prototypes industriels (CFR-600) pourraient être construits pour 2030, suivis du projet commercial (CFR-1000).
Les grandes lignes du programme RNR chinois
La Chine a débuté dans les années 1960 la recherche sur les réacteurs à neutrons rapides et a adopté une stratégie en plusieurs étapes :
- divergence en 2011 d’un réacteur expérimental de petite puissance acheté à la société russe OKBN Africentov, le CEFR (China Experimental Fast Reactor), d’une puissance de 20 MWe (65 MWt) ;
Cet article est réservé aux adhérents de la SFEN. Pour lire la suite et avoir accès à l’ensemble de nos archives, abonnez-vous à la Revue Générale Nucléaire.
