1979, Three Mile Island : retour sur un accident multidimensionnel

Premier accident nucléaire à résonance mondiale, la fonte partielle du coeur du réacteur no 2 de la centrale américaine de Three Mile Island, en 1979, a démontré qu’un cumul de défaillances humaines et techniques pouvait conduire à un accident grave. Un événement qui a imposé un réexamen global des risques et de l’approche de sûreté des réacteurs.
Il y a plus de 45 ans, un réacteur de la centrale Three Mile Island connaissait un accident grave conduisant à la fusion partielle du coeur nucléaire dont l’étendue ne serait découverte qu’en 1985. « Three Mile Island » constitue le premier accident nucléaire à résonance mondiale [1] [2] qui a fait l’objet de dizaines de milliers de publications, de nombreux rapports publics des grandes organisations du nucléaire comme le Nuclear Regulatory Commission (NRC), le Department of Energy (DOE) ou l’Electric Power Research Institute (EPRI) aux États-Unis, l’AIEA et l’OCDE pour les agences multilatérales, l’IRSN et l’ASN en France et d’une très abondante littérature scientifique et technique. Revenir sur les points les plus saillants du déroulement de l’accident et sur ses principaux enseignements pour la sûreté a été l’un des sujets abordés à l’occasion de la journée « Cinquante ans d’évolution des doctrines de sûreté » organisée en 2024 par la Sfen dont nous rendons compte ici.
Cet article est réservé aux adhérents de la SFEN. Pour lire la suite et avoir accès à l’ensemble de nos archives, abonnez-vous à la Revue Générale Nucléaire.
