Mine ultra-profonde : Orano défie le marathon à 1 300 mètres sous terre - Sfen

Mine ultra-profonde : Orano défie le marathon à 1 300 mètres sous terre

Publié le 10 octobre 2025 - Mis à jour le 14 octobre 2025

Le 25 octobre prochain, Nicolas Maes et Marie-Cécile Febvey d’Orano s’élanceront dans la mine de Garpenberg pour le marathon le plus profond du monde : 42 km à 1 300 mètres de profondeur. Un défi sportif caritatif extrême qui célèbre la sûreté des mines modernes.

Le 25 octobre prochain, un record du monde sera établi dans les profondeurs de la mine de zinc de Garpenberg, en Suède. Près de 60 coureurs venus du monde entier, dont Nicolas Maes, directeur général d’Orano, et Marie-Cécile Febvey, responsable du département Ressources et Réconciliations d’Orano Mining, s’élanceront pour le marathon le plus profond du monde : le World Deepest Marathon.

Courir dans un environnement industriel actif

Les participants parcourront 42 kilomètres à la seule lumière de leur lampe frontale, dans une galerie située 1 300 mètres sous la surface (1 120 mètres sous le niveau de la mer), où la température avoisine les 30°C pour une humidité de 70 %. Une épreuve inédite, à la fois sportive et symbolique, organisée sous l’égide de l’International Council on Mining & Metals (ICMM). « Ce marathon est bien plus qu’une prouesse sportive ! Nous nous mobilisons pour aider les plus vulnérables, et pour changer la vision du grand public sur l’industrie minière », explique Marie-Cécile Febvey.

Cette mine est l’une des plus anciennes d’Europe encore en activité. Elle illustre la modernité et la technicité des mines contemporaines. En courant dans ses galeries, les deux dirigeants d’Orano et les autres athlètes évolueront dans un environnement industriel pleinement opérationnel.

Des mines modernes et sûres

L’aérage (système de ventilation des mines souterraines), la ventilation et la surveillance des conditions atmosphériques y sont permanents. Loin des clichés hérités du XIXe siècle, les mines modernes sont des lieux hautement contrôlés, où la sécurité et la santé des employés sont des priorités absolues. C’est ce qu’assure Nicolas Maes dans plusieurs posts linkedin.

« On nous demande souvent si nous aurons assez d’air pour courir à 1 300 mètres de profondeur », écrit-il. « La réponse est oui, sans réserve : les mines d’aujourd’hui sont très bien ventilées. À Garpenberg comme à Cominak, au Niger, que nous avons exploitée pendant quarante ans, la qualité de l’air est garantie. »

« C’est l’occasion de changer la vision du grand public sur le secteur minier », insiste Marie-Cécile Febvey. « Travailler dans une mine, aujourd’hui, c’est participer à une aventure humaine et technique, tournée vers l’avenir. » « À l’origine de l’énergie nucléaire bas carbone se trouvent des mines exploitées selon les standards environnementaux et de sécurité les plus exigeants », précise Nicolas Maes.

Au service d’une bonne cause

Au-delà du défi sportif et technique, chaque participant s’engage à collecter 30 000 dollars pour deux organisations internationales. À savoir, la BecomingX Foundation, qui œuvre pour l’éducation des enfants défavorisés et la Wild at Heart Foundation, dédiée au bien-être animal. Pour soutenir l’ « Orano team » rendez-vous sur leur page de collecte de dons.

Par Ludovic Dupin (Sfen)
Image : World Deepest marathon