Victor Richet, l’ingénieur globe-trotteur au service de la transformation digitale
Polytechnicien, Victor Richet a fait de la transformation digitale et de l’ingénierie son terrain de jeu. Fort de son parcours chez Assystem depuis 2017, il pose ses valises à Marseille en mars 2024 pour une nouvelle mission à la Direction technique et des projets en tant que directeur de programme pour les Visites décennales (VD).
Né en 1990 à Niort, Victor Richet est un passionné de sciences, la véritable ligne directrice de sa vie. À 18 ans, direction les classes prépa du lycée Clemenceau à Nantes avant de décrocher une place à l’École polytechnique en 2010. Le Niortais part d’emblée six mois en formation militaire au sein de la gendarmerie dans les Caraïbes, sur l’île de Saint-Martin. La coexistence entre cet environnement paradisiaque et les activités criminelles auxquelles il est confronté le frappe. « Ce qui était ma première sortie de l’Hexagone a été une expérience aussi surprenante qu’enrichissante », se souvient-il.
Entre théorie et pratique
« J’ai appris la recherche nucléaire lors de stages aux États-Unis, en 2013 au Laboratoire national d’Oak Ridge, puis en 2014 à l’université de Berkeley », raconte Victor. Il complète sa formation par un master en Génie nucléaire à l’INSTN1. Diplômé en 2014, l’ingénieur en quête d’impact se heurte à la question de la temporalité induite par les cycles nucléaires s’étirant sur des décennies. À 25 ans, il part à Varsovie en VIE comme adjoint au conseiller nucléaire du CEA : il y découvre les enjeux industriels propres aux pays baltes et du groupe de Visegrád.
« Le véritable défi réside selon moi dans la mise en oeuvre concrète des connaissances scientifiques », explique Victor.
Montée en compétences
Son retour en 2017 marque ses débuts chez Assystem où il se consacre à l’ingénierie système et à la gestion de projets complexes. En 2019, il est muté au Digital Excellence Center à Tours en tant qu’architecte de noeud pour EDF CNEPE2 sur les systèmes gaz de l’EPR 2. C’est l’occasion d’expérimenter la digitalisation des processus de l’EPR. Il explore alors l’ensemble de l’écosystème numérique d’EDF jusqu’en 2020 avant de devenir Responsable des métiers en ingénierie digitale à Paris.
Relever le défi de l’Inde
À 32 ans, Victor part ensuite à New Delhi pour structurer le département digital d’une nouvelle Business Unit, Assystem Stup. Il renforce son expertise en transformation numérique et en management interculturel et recrute quinze collaborateurs indiens. Un bémol ? Le management de cette société peu familier du digital et surtout focalisé sur ses activités d’ingénierie et sa direction en France, trop éloignée des réalités du terrain. Curieux de tout, Victor découvre en Delhi une ville pleine de contrastes, entre chaleur écrasante, pollution dépassant tous les seuils de l’OMS et culture vibrante. Il voyage à travers le territoire et chaque expérience, aussi déstabilisante soit-elle, devient une opportunité d’apprentissage : « Il suffisait de traverser la rue pour passer du Moyen Âge au XXIe siècle », raconte-t-il, encore saisi par cette réalité socio-économique indienne.
Marseille : un nouveau cap
Depuis mars 2024, Victor est revenu à son coeur de métier. Il pilote un programme en appui aux activités d’ingénierie de maintenance et de rénovation des réacteurs nucléaires pour les visites décennales à la DIPDE3 d’EDF où le digital joue un rôle majeur dans l’optimisation et la sécurité des opérations. Installé à Marseille, il supervise une équipe d’une centaine de collaborateurs et ne se lasse pas de découvrir la cité phocéenne. Plus que jamais digital native et globe-trotteur.
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Assystem en chiffres
→ 3 000 recrutements dans le monde chaque année.
→ 30 % de femmes recrutées… avec des ambitions toujours plus grandes pour améliorer la mixité au sein des équipes.
La mobilité est une richesse.
→ La mobilité inter-secteur avec une évolution au sein de tous les domaines d’activités.
→ La mobilité inter-métier avec une évolution vers des postes d’encadrement d’équipes techniques, de management de projets ou d’expertises techniques.
→ La mobilité géographique dans toutes les agences d’Assystem en France et dans douze pays d’implantation.
1. Institut national des sciences et techniques nucléaires.
2. Centre national d’équipement de production d’électricité.
3. Division ingénierie du parc nucléaire et de l’environnement.