Quelles spécificités pour les soudures dans le nucléaire ?
En matière de sûreté nucléaire, la qualité des soudures est primordiale. Les nouvelles technologies utilisées ces dernières années ont augmenté le degré d’exigence dans ce domaine. Qu’est-ce qui différencie la notion de qualité d’une soudure « classique » de celle de l’industrie nucléaire ?
La première exigence à respecter pour toute soudure est d’assurer la liaison métallurgique entre deux métaux qu’elle assemble, pendant toute la durée de vie de « l’assemblage ». Elle doit aussi répondre aux conditions de calcul et de service de l’équipement – ou de l’assemblage – concerné.
La qualité d’une soudure est évaluée au moyen de contrôles non destructifs (CND) et d’essais destructifs ou témoins de production, selon les exigences et critères des référentiels techniques et réglementaires applicables.
Parmi ces sept facteurs, trois d’entre eux interviennent en tant que données d’entrée imposées au fabricant : les référentiels technique et réglementaire (1.6 et 1.7) qui limitent la plupart du temps la liste des métaux de base (1.1) à utiliser ; les facteurs relatifs aux produits d’apport, aux procédés de soudage et aux soudeurs (1.2 à 1.4) relèvent du choix du fabricant, et de la conception de l’assemblage (1.5) qui doit répondre aux exigences des référentiels (1.6 et 1.7).
Des exigences techniques et réglementaires se déclinent dans le nucléaire, au travers des points 1.1 à 1.5. L’objectif est de renforcer la haute qualité des soudures et d’en vérifier la bonne exécution dans le domaine de la construction de réacteurs nucléaires de type réacteurs à eau pressurisée (REP), selon le code de construction RCC-M.
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