3. La fusion en mode French Touch

Portée par un écosystème favorable, la filière française de la fusion commence à se structurer. Deux start-up, GenF et Renaissance Fusion, incarnent cette dynamique en poursuivant deux stratégies technologiques différentes, l’une par confinement inertiel et lasers de haute puissance, l’autre par confinement magnétique et développement de briques industrielles.

En plus d’Iter qu’elle abrite, la France dispose déjà d’un écosystème favorable à la fusion nucléaire. Poussé par la dynamique mondiale, le gouvernement a ouvert aux centrales à fusion l’Appel à projets (AAP) France 2030 « réacteurs nucléaires innovants ». De quoi encourager le travail des deux seules start-up françaises travaillant sur le sujet : Renaissance Fusion et GenF. « Le financement public avait pour objectif de créer une dynamique d’innovation, et de permettre ainsi à des acteurs français d’émerger et de passer de la recherche en laboratoire à l’échelle préindustrielle et entrepreneuriale », note Massimiliano Picciani, responsable de l’AAP pour Bpifrance. Pour la fusion nucléaire, l’expérience est en passe d’être réussie.