Sophie Missirian, enthousiaste et passionnée !
Sophie Missirian. La nouvelle présidente de la SFEN Jeune Génération a un incroyable tempérament. Enthousiaste et passionnée, elle fourmille d’idées. Elle a toujours voulu donner du sens à son action et s’est construite par des choix qui correspondent à ses envies profondes. Elle fonctionne au plaisir et à l’engagement. Et sa phrase favorite : « la meilleure voie dans la vie, c’est celle qui rend heureux ».
Les premiers pas dans l’industrie nucléaire
C’est pendant ses classes préparatoires au Lycée Louis-le-Grand que Sophie s’intéresse à l’énergie et au nucléaire en particulier. Pour ses TIPE (Travaux d’Initiative Personnelle Encadrés), elle choisit la fission et la fusion nucléaires. Attirée par cet univers et ses enjeux, elle part à la rencontre de professionnels du secteur et croise notamment la route du conseiller scientifique d’une grande entreprise de l’énergie, Bernard Tinturier, « un homme passionnant et passionné», qui sera une rencontre déterminante. Son choix est fait : ce sera le nucléaire, avec la conviction que les femmes ont toute leur place dans l’industrie. Tout juste diplômée de Supelec et de l’Imperial College London, Sophie rejoint le groupe AREVA en tant qu’ingénieure en conduite post-accidentelle. Ses missions ? Rédiger les procédures pour les réacteurs EPR de Flamanville et Taishan qui contribuent à la sûreté de ces installations. « Une excellente entrée en matière pour découvrir le fonctionnement d’une centrale nucléaire » assure-t-elle. Actuellement, elle fait partie de l’équipe d’offres nouvelles constructions dans laquelle elle travaille sur le chiffrage de la partie ingénierie des projets et répond aux demandes spécifiques des clients d’AREVA.
La JG : créer du lien
Ouverte d’esprit et curieuse, Sophie participe à plusieurs visites de sites nucléaires organisées par la SFEN Jeune Génération. « C’est une formidable opportunité de rencontres et de découvertes technologiques ». Sensible à la dimension humaine de cette association, Sophie rejoint la SFEN Jeune Génération, la « JG », avec la volonté de contribuer au rayonnement de l’industrie nucléaire. Elle développe son réseau à l’occasion de rencontres des jeunes professionnels d’EDF, du CEA, d’Alstom ou encore de Rolls-Royce. Ensemble, ils organisent des événements comme Atoms for the Future, réalisent des interviews de dirigeants du secteur et participent à des rencontres avec leurs homologues européens. Bref, ils apprennent à mieux se connaître et à travailler ensemble. « La JG, c’est un lieu de rencontres où les relations professionnelles se construisent dans la simplicité et la bonne humeur » résume-t-elle. Sophie imagine les grandes lignes de son programme à la présidence à la JG qui s’organise autour de trois axes: une plus grande responsabilisation d’action des membres, la création d’une dynamique de réseau à travers des événements conviviaux et la proposition d’un nouveau schéma de communication pour renforcer la visibilité de la JG en France et à l’international. « L’objectif est de encourager et valoriser toutes les bonnes volontés qui souhaitent s’investir dans l’association».
Du cerveau droit au cerveau gauche
Après le travail, une autre journée commence pour Sophie ! Engagée depuis plusieurs années auprès de l’association Tremplin – qui encourage des jeunes étudiants issus de lycées dits « défavorisés » à poursuivre des études scientifiques – Sophie trouve à ces jeunes « énergiques » et « ambitieux », des parrains et marraines en entreprise afin de les soutenir dans leurs études, recherches de stage et d’emplois. « Mettre son expérience au service des autres est pour moi une vraie chance ». Ingénieure, oui, mais pas que… Sophie adore créer. Dans une pièce aménagée en atelier d’artiste, elle transforme le verre en bijoux sous sa propre marque, « So’Miss ». Son moment de détente préféré, quelques accords sur son piano… Puis, le rideau tombe, c’est la fin de la journée.