Les premiers travaux de renforcement post-Fukushima arrivent à leur terme - Sfen

Les premiers travaux de renforcement post-Fukushima arrivent à leur terme

Publié le 31 octobre 2017 - Mis à jour le 28 septembre 2021
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Avec l’installation progressive des diesels d’ultime secours, les centrales nucléaires françaises se dotent de garanties de sûreté supplémentaires tirées de l’expérience de l’accident de Fukushima.

En 2011, après Fukushima, l’ASN a demandé aux exploitants d’augmenter le niveau de sûreté pour pouvoir parer aux situations exceptionnelles. Les premiers travaux de mise en conformité arrivent progressivement à leur terme. C’est notamment le cas des diesels d’ultime secours (DUS) de la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), site pilote pour ces chantiers destinés à permettre l’alimentation des centrales en continu. En effet, face à une situation critique, les DUS sont en capacité de garantir le fonctionnement des systèmes de refroidissement de l’installation si les autres systèmes viennent à dysfonctionner. Pour cela, ils sont prévus pour résister à des situations extrêmes, notamment de catastrophes naturelles (séisme, inondation, tornade), bien plus importantes que celles prises en compte à la conception des installations et lors des réévaluations de sûreté. Les chantiers de mise à niveau de sûreté post-Fukushima arrivent également à leur terme sur certains sites d’AREVA NP et de New AREVA.

En matière de séisme par exemple, l’ASN a ainsi mis en place le référentiel SMS (Séisme majoré de sécurité). Les installations nucléaires doivent résister à un séisme hypothétique d’une énergie cinq fois supérieure à celle du séisme le plus important recensé depuis 1 000 ans dans un rayon de 50 km autour de l’installation.

Crédit photo : EDF / GUIBAUD CHRISTOPHE

Légende : La construction du DUS de Saint-Laurent-des-Eaux fournit une expérience utile pour leur installation sur l’ensemble des centrales


Par la rédaction