Les objectifs de sûreté de l’EPR 1200 jugés satisfaisants par l’ASN
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a rendu, à la demande du Gouvernement, un avis sur le dossier d’options de sûreté de l’EPR1200. L’avis est globalement similaire à celui de l’EPR 2 dont il est dérivé : les objectifs généraux de sûreté sont jugés satisfaisants.
« L’Autorité de sûreté nucléaire peut examiner à la demande du Gouvernement la conformité des options de sûreté des modèles d’installations nucléaires destinées à l’exportation aux obligations applicables en France au même type d’installation », explique l’ASN dans un communiqué publié le 1er février. C’est le cas de l’EPR 1200 qui est uniquement destiné à l’export. Le réacteur dont la puissance est moindre en comparaison avec l’EPR (1 600 MW) est aujourd’hui proposé par EDF à la République tchèque et vise à répondre aux contraintes du site de Dukovany. Il doit aussi permettre d’étoffer l’offre française en se situant en matière de puissance entre l’EPR et la centrale SMR Nuward (2×170 MW).
Des objectifs de sûreté satisfaisants
L’EPR 1200 est dérivé de l’EPR 2 dont « les objectifs généraux de sûreté, le référentiel de sûreté et les principales options de conception sont globalement satisfaisants », jugeait l’ASN dans son avis de juillet 2019. Ainsi, l’ASN publie un avis allant dans le même sens soulignant que « les objectifs généraux de sûreté retenus pour le projet de réacteur EPR1200 sont cohérents avec ceux définis par le guide du 18 juillet 2017 susvisé, qui reprend notamment les objectifs de sûreté définis en 2010 pour les nouveaux réacteurs par l’association WENRA (l’association des exploitants nucléaires d’Europe de l’ouest, ndr), ce qui est satisfaisant », note l’ASN. Par ailleurs, la reconduite au maximum d’équipements de l’EPR 2 sur l’EPR 1200 « est de nature à renforcer les marges de sûreté », a souligné le gendarme de l’atome.■