Les jeunes volontaires préparent la COP26 - Sfen

Les jeunes volontaires préparent la COP26

Publié le 23 février 2021 - Mis à jour le 28 septembre 2021
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Face à l’urgence climatique de nombreuses associations nucléaires vont soutenir le recours à l’énergie nucléaire à la 26e conférence de l’ONU sur le Changement climatique (COP26) à Glasgow en Ecosse (novembre 2021). A travers l’initiative Nuclear for Climate, ils ont récemment publié leur position rappelant notamment le caractère bas carbone du nucléaire.

L’initiative Nuclear for Climate a été fondée en préparation de la COP21 à Paris (2015) par la Sfen, l’European Nuclear Society et l’American Nuclear Society. Son objectif est de faire reconnaître le nucléaire comme une partie de la solution pour atteindre les objectifs climatiques. L’initiative fédère 150 associations nucléaires dans le monde, en particulier les associations scientifiques, les réseaux de jeunes ingénieurs, et Women in Nuclear (WiN). Depuis 2015 elle a permis de publier des position papers, et d’être présent aux différentes COP avec en général un stand dans la partie des ONG , où des volontaires répondent aux questions que se posent les participants sur le nucléaire. Ils organisent aussi des side events pour parler du rôle du nucléaire dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.  En tant que membre fondateur, et membre aujourd’hui de l’ENS, la Sfen soutient l’initiative Nuclear for Climate depuis sa création.

Chaque année depuis 2015, c’est l’association des jeunes ingénieurs du pays d’accueil qui, en association avec l’ENS, coordonne et organise les activités et la présence des volontaires à l’événement. Cette année, l’événement se tiendra en Ecosse à Glasgow, et c’est donc, le Young Generation Network (YNG) du UK Nuclear Institute, l’équivalent britannique de la Sfen JG, qui coordonnera toutes les activités autour de « Nuclear for Climate ».

« Nous avons constitué une équipe lorsque nous avons réalisé l’ampleur de la tâche », explique Arun Khuttan qui coordonne l’action internationale au sein de UK-YNG, « nous sommes tous de jeunes professionnels de l’industrie nucléaire et nous sommes très investis pour sensibiliser le grand public à l’importance cruciale du nucléaire pour atteindre la neutralité carbone. Cela va bientôt faire six mois que nous échangeons afin de définir notre action à la COP26 ».

Une coopération internationale

« Notre équipe internationale se compose de Matthew Mairinger du North American Young Generation Network et de l’Association nucléaire canadienne, d’Alice Cunhna da Sylva du Brésil, membre de l’International Youth Nuclear Congress et de WiN (Women in Nuclear) en Amérique latine mais également de jeunes britanniques de diverses régions ».

Afin de donner plus de visibilité au nucléaire, l’équipe a lancé quatre actions :

La publication d’un nouveau position paper « Nuclear for Climate », en collaboration avec les autres associations ;

La création d’un nouveau site internet ;

Une campagne de communication sur les réseaux sociaux avec le hashtag #netzeroneedsnuclear ;

Le lancement d’une pétition : il s’agit de soutenir une approche technologiquement neutre, afin de permettre une combinaison efficace des moyens de production bas carbone. Vous pouvez signer la pétition ici.

La COP est divisée en plusieurs zones. « Nous serons présents dans la zone bleue qui concentre les décideurs politiques internationaux. Pour cette zone il est nécessaire d’être accrédité auprès de l’UNFCCC (l’agence des nations unis en charge des négociations sur le climat » explique Arun ». C’est le cas de plusieurs associations nucléaires, dont l’European Nuclear Society (ENS) qui a le statut d’observateur. La zone verte elle est consacrée aux stands des entreprises, : des activités y seront organisées par les industriels de la Nuclear Industry Association, l’équivalent britannique du Groupement des industriels français de l’énergie nucléaire (Gifen).

Aujourd’hui 2 500 ONG sont enregistrées avec le statut d’observateur, l’équipe a du pain sur la planche pour attirer l’attention, relève Arun. Néanmoins c’est vraiment gratifiant et nous avons prévu de nombreuses actions pour les prochains mois comme l’organisation de concours d’éloquence dans les écoles, des marches en faveur du nucléaire, etc. ».

Au-delà de la COP26, le Young Generation Network est en contact avec de nombreux pays, via les réseaux de jeunes ingénieurs du nucléaire. Ils encouragent leurs interlocuteurs à engager une discussion sur le nucléaire avec leurs représentants politiques. « Nous avons des « alliés » parfois inattendus comme des organisation agricoles et des populations autochtones, qui soutiennent le nucléaire pour la faible emprise au sol des centrales ».

Bien sûr, l’ombre de Covid-19 plane toujours sur la conférence COP26, bien que le gouvernement britannique soit convaincu que la conférence aura lieu physiquement. Dans tous les cas, l’équipe d’Arun reçoit régulièrement des mises à jour officielles et a un « plan B » au cas où il n’y aurait pas de rencontre en personne. « Une grande partie de notre « plan A » est de toute façon virtuelle », a-t-il ajouté.

Pour suivre et soutenir l’action internationale coordonnée par YGN vous pouvez suivre le hashtag #NetZeroNeedsNuclear sur Twitter et signer la pétition afin de soutenir une approche technologique neutre des moyens de production bas carbone.


La rédaction Sfen

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