Japon : un séisme de 7,5 sans impact sur la sûreté des installations nucléaires - Sfen

Japon : un séisme de 7,5 sans impact sur la sûreté des installations nucléaires

Publié le 10 décembre 2025

Un tremblement de terre d’une magnitude de 7,5 a frappé le Japon dans la nuit du 8 au 9 décembre 2025. L’autorité de sûreté japonaise, la NRA indique qu’aucune anomalie n’a été signalée sur les sites des centrales nucléaire ou des usines du cycle du combustible.

Un tremblement de terre d’une magnitude de 7,5[1] a secoué le nord-est du Japon le soir du 8 décembre 2025 avec plusieurs répliques dans la nuit. La préfecture d’Aomori a été la plus durement touchée avec une intensité de 6+ observée à Hachinohe. Les bâtiments ont fortement tremblé et une alerte tsunami a exhorté environ 30 000 personnes à évacuer[2]. Des coupures d’eau et d’électricité ont également été détectées alors que la région connaît actuellement des températures autour de 0°C. Les électriciens se sont alors mis à la tâche pour réparer les lignes touchées.

Du côté des installations nucléaires, un point de situation a été donné par l’Autorité de sûreté nucléaire, la NRA. La région nord-est du Japon accueille la centrale d’Higashi-Dôri, à l’arrêt depuis 2011, celle d’Onagawa, qui continue à alimenter la région ainsi que les usines du cycle du combustible de Rokkasho-Mura et les centrales, un peu plus éloignées de l’épicentre, de Fukushima Daiichi et Daini. Aucune anomalie n’a été signalée[3].

Le point sur les centrales nucléaires

L’Autorité de sûreté nucléaire (NRA) a fait un point sur les centrales nucléaires de Higashi-Dôri (intensité sismique de 5)[4], dans la préfecture d’Aomori, d’Onagawa (intensité sismique de 4) et de Fukushima Daiichi, (intensité sismique située entre 3 et 4). Aucune anomalie n’a été rapportée : Higashi-Dôri ne compte qu’une seule unité à l’arrêt depuis l’accident de fukushima Daiichi ; Onagawa comprend une unité en exploitation qui n’a pas arrêté sa production électrique ; et enfin, la centrale de Fukushima Daiichii compte six unités à l’arrêt depuis 2011 pour être démantelée. Selon Tepco, la centrale de Fukushima Daini n’a également connu aucun problème de sûreté. Enfin, les rejets des eaux tritiées de la centrale de Fukushima Daiichi ont été interrompus à la suite de l’alerte tsunami[5].

Les usines du cycle de Rokkasho Mura

Rokkasho-Mura a connu une intensité sismique de 5. Le site accueille différentes installations comme une piscine de combustible usé, une usine de retraitement et une usine de Mox. Ces deux dernières n’ont pas encore été mises en service et aucune anomalie n’a été détectée. Concernant la piscine de combustible usé, l’autorité de sûreté a indiqué un débordement de la piscine de 450 litres ne remettant pas en cause la sûreté. « En l’absence de nouveaux éléments, ce communiqué fera office de rapport final », a indiqué l’autorité de sûreté nucléaire japonais le 9 décembre à 3h44 du matin[6]. ■