Une industrie respectueuse de l’environnement

Les centrales françaises, situées pour certaines dans des territoires touristiques, ont un très faible impact sur l’environnement. Elles n’émettent pas de particules fines dans l’air, ont une emprise au sol réduite, et ne contribuent que de façon négligeable à l’exposition moyenne de la radioactivité naturelle en France.
- La France est le premier pays touristique du monde et le premier pays agricole d’Europe. Du fait de l’excellente performance environnementale des centrales, leur implantation dans les territoires (Normandie, Vallée de la Loire, Vallée du Rhône, etc.) s’est déroulée de manière harmonieuse avec le développement des secteurs touristiques et agricoles.
- Les rejets des installations nucléaires sont encadrés par une réglementation stricte, et font l’objet de contrôles exigeants, avec, selon la taille de l’installation, jusqu’à 20 000 analyses par an : mesure de la qualité de l’air au moyen de capteurs et de prélèvements de poussières atmosphériques, de la qualité de l’eau par des prélèvements en rivière, dans la nappe phréatique, de l’herbe, du lait, etc.[1].
- A la différence des énergies fossiles, le nucléaire n’émet dans l’atmosphère ni particules fines, ni dioxyde d’azote, ni dioxyde de soufre, ni nitrates et phosphates. Il faut noter que tous ces polluants entraînent des maladies respiratoires. Chaque année en France, 48 000 personnes meurent prématurément à cause de la pollution atmosphérique [2].
Les centrales nucléaires ont une faible emprise au sol et permettent de prévenir la bétonisation des territoires.
- Les centrales nucléaires permettent de fournir une quantité importante d’énergie sur une petite surface de terrain. D’après l’AIEA [3], les centrales nucléaires sont, avec les centrales à gaz et hydro-électriques, les énergies qui produisent le plus d’énergie par m2 sur l’ensemble de leur cycle de vie.
- La faible emprise au sol du nucléaire permet de prévenir la bétonisation des territoires, un facteur clef pour préserver la biodiversité. Ainsi 65 des plus grands experts mondiaux en biologie de la conservation ont pris position pour expliquer que le nucléaire était l’énergie la plus respectueuse de la biodiversité [4].
- Exploiter les centrales dans la durée, et aussi renouveler le parc sur les sites nucléaires existants, permettra d’éviter l’immobilisation de nouveaux terrains et contribuera ainsi à préserver la biodiversité.
L’exposition due aux installations nucléaires n’impacte pas la santé des populations.
- Partout dans le monde, les populations sont exposées en permanence à de faibles doses de radioactivité naturelle. La radioactivité naturelle en France est en moyenne de 2,9 mSv par an par habitant. Dans les régions granitiques comme la Bretagne, l’exposition peut être jusqu’à 4 fois plus élevée que dans d’autres endroits de France. Dans certaines régions du monde, comme au Brésil ou en Inde, l’exposition peut-être bien supérieure, notamment sur certaines plages de sable noir en raison d’une forte concentration en thorium.
- Au voisinage d’une centrale nucléaire, l’impact de l’installation est en moyenne 300 fois plus faible que l’exposition naturelle. L’IRSN parle « d’exposition négligeable ».
« Parler du nucléaire » : 12 fiches pour tout savoir
Les centrales sont-elles vulnérables au changement climatique, en particulier à la canicule ?
- Les centrales nucléaires utilisent de l’eau pour des besoins de refroidissement indispensables au procédé de production d’électricité. 98 % de la quantité d’eau prélevée pour les besoins de production nucléaire retourne dans l’environnement sans dégradation de sa qualité.
- Entre 2000 et 2017, les pertes de production liées aux contraintes climatiques n’ont représenté que 0,18 % [5] en moyenne de la production d’électricité d’origine nucléaire. En cas de canicule et donc de diminution du niveau d’eau, EDF privilégie les centrales nucléaires situées en bord de mer pour produire de l’électricité. Pour les centrales situées en bordure de rivière, celles-ci sont souvent équipées de tours aéroréfrigérantes permettant d’utiliser essentiellement l’atmosphère comme source froide.
Rapports d’information des exploitants nucléaires (2017)
Santé publique France (2016)
Nuclear power & sustainable development, AIEA (2016)
Key role for nuclear energy in global biodiversity conservation (2014)
EDF (2018)