Une électricité bon marché - Sfen

Une électricité bon marché

Publié le 6 septembre 2019 - Mis à jour le 28 septembre 2021
eco-1

L’énergie nucléaire permet aux Français de bénéficier sur l’ensemble du territoire d’une électricité bon marché. Le prix de l’électricité est un facteur majeur de compétitivité qui profite à l’ensemble de l’industrie et contribue à lutter contre les délocalisations.

L’énergie nucléaire permet aux Français de bénéficier sur l’ensemble du territoire d’une électricité bon marché.

L’électricité est un bien de première nécessité : le nucléaire permet aux Français de bénéficier des prix de l’électricité les plus bas d’Europe de l’Ouest [1] . En comparaison, un ménage allemand paye son courant près de 70 % plus cher qu’un ménage français [2] .

Le prix de l’électricité en France a cru ces dernières années, notamment en raison de l’augmentation de la part des taxes. Les actions de jouvence du parc nucléaire connues sous le nom de « grand carénage » permettront de maintenir un coût de production parmi les plus bas d’Europe, de l’ordre de 33 €/MWh [3].

Le système de la péréquation tarifaire et le réseau de transport permettent aux Français de payer le même tarif et de bénéficier de la même qualité de service partout en France. Par exemple, la Bretagne, qui ne produit que 15 % de sa consommation d’électricité [4] , est alimentée par les centrales nucléaires de la vallée de la Loire et de la Manche, et bénéficie des mêmes tarifs. 

Le prix de l’électricité est un facteur majeur de compétitivité qui profite à l’ensemble de l’industrie et contribue à lutter contre les délocalisations.

En France, le prix de l’électricité pour les industriels est inférieur de 25 % au prix moyen en Europe [5] . Malgré des progrès très importants en termes d’efficacité énergétique, les industriels restent de grands consommateurs d’électricité (de l’ordre de 50 % de leur facture énergétique).

Pour certaines industries électro-intensives, comme dans l’industrie de l’aluminium ou du chlore, l’électricité représente respectivement 30 % et 70 % du coût de revient total [6]. Garantir une électricité compétitive et de qualité est un facteur clef d’attractivité pour le choix du pays où les industries s’implantent, et prévient des délocalisations.

La France est reconnue comme numéro 1 mondial pour la qualité, la disponibilité et l’accès à son électricité [7], ce qui constitue un atout important aux yeux des investisseurs industriels.

« Parler du nucléaire » : 12 fiches pour tout savoir

Lever le doute sur…

Le coût de production de l’électricité inclut-il le coût du démantèlement des centrales et la gestion à long terme des déchets ? 

Afin de disposer des sommes nécessaires au fur et à mesure du démantèlement de leurs installations nucléaires, la loi impose aux exploitants de constituer des provisions couvertes par des actifs dédiés, dès la conception de l’installation.

Ces provisions sont régulièrement actualisées pour tenir compte des évolutions technologiques, réglementaires et du retour d’expérience international. Les provisions constituées par EDF s’élèvent aujourd’hui à 27,1 milliards d’euros [8] .

Conformément à la loi, les provisions sont couvertes par des actifs dédiés, isolés de la gestion des autres actifs ou placements financiers. Le placement des actifs dédiés garantit la disponibilité à terme des sommes nécessaires. Les fonds seront débloqués progressivement en fonction des besoins des chantiers.

Ce dispositif financier est soumis au contrôle permanent des services de l’Etat et du Parlement. Il a fait l’objet, ces dernières années, de plusieurs audits de la Cour des comptes et de la DGEC. Il est également audité tous les ans à l’occasion de la publication des comptes annuels d’EDF.

La Cour des comptes [9] souligne que pour une augmentation du coût de démantèlement de 50 %, l’impact sur le coût du kWh du parc existant serait de 2,5 % ; de même, si le coût du projet Cigéo devait doubler, l’impact ne serait que de 1 % sur le coût du kWh produit par le parc nucléaire. 

Note SFEN : « Les coûts de production du nouveau nucléaire »

© EDF


Eurostat (2018)

Eurostat (2018) 

 Les coûts de production du parc nucléaire français, SFEN (2017)

 RTE (2017) 

 Eurostat (2018)

 UNIDEN (2012) 

 Choiseul Energy Index – KPMG (2016)

Résultats annuels EDF (2018)

Cour des comptes (2012)