Du combustible fondu de la centrale de Fukushima devrait être prélevé dès mars 2019
L’exploitant nucléaire japonais TEPCO envisage de prélever du combustible fondu au sein du réacteur 2 de Fukushima Daiichi d’ici mars 2019.
Un appareil sera introduit dans le bâtiment du réacteur afin notamment d’estimer la dureté du combustible fondu et de vérifier s’il peut être déplacé. C’est la première fois qu’un robot entrera en contact direct avec le combustible. Au cours de l’année fiscale 2019 (avril 2019-mars 2020), des échantillons devraient être prélevés par un bras robotisé équipé de caméras et d’instruments de mesure. Les informations obtenues après analyses de l’échantillon prélevé devraient permettre à l’opérateur de préciser la méthode de retrait du combustible fondu ainsi que l’ordre dans lequel il sera effectué.
A l’heure actuelle, des investigations doivent encore avoir lieu dans les réacteurs 1 et 3 où la localisation précise du combustible reste inconnue. La présence d’un niveau élevé d’eau dans le réacteur 3 risque également de complexifier les opérations de retrait, TEPCO réfléchit donc actuellement à un moyen de faire baisser ce niveau. Il est probable que les opérations de retrait du combustible débutent par le réacteur 2, les investigations y étant plus avancées. Dans la feuille de route publiée par TEPCO et le gouvernement japonais, une décision quant à la méthode de retrait du combustible fondu doit être prise avant mars 2020.
Crédit photo : TEPCO
Légende : photographie de l’installation qui servira à gérer le combustible fondu retiré du réacteur 3.