7/8 – Synergies entre nucléaire et renouvelables, clés des progrès vers une économie décarbonée en France
Le nucléaire français est doté depuis les années 1980 d’une capacité de suivi de charge étendue, laquelle facilite aujourd’hui l’intégration dans le parc de production électrique d’une part rapidement croissante d’énergies solaire et éolienne variables. Dans les prochaines décennies, les évolutions technologiques entraineront une modification profonde, systémique, du parc, qui conduira à associer (à hybrider) à toutes les échelles le nucléaire et les énergies renouvelables (ENR). L’article donne quelques exemples d’interactions entre nucléaire et ENR pour les trois principaux vecteurs énergétiques : l’électricité, la chaleur et l’hydrogène.
L’interaction entre les différentes formes de production bas carbone est d’autant plus forte que le parc utilise peu d’énergies fossiles car les centrales thermiques à flamme, même si leur nombre est appelé à diminuer, peuvent contribuer à gérer la variabilité des ENR. De ce point de vue, la France avec une capacité de production par les énergies fossiles de 16 GWe seulement, a déjà dû adapter ses réacteurs à une forte capacité de suivi de charge et se trouve appelée à étendre et démontrer ces capacités. En ce sens, la France peut jouer un rôle précurseur de démonstration d’un mix énergétique bas carbone complet vers lequel devraient tendre les pays appelés à sortir du charbon, puis autant que possible du pétrole et du gaz.
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