5. Pour une ingénierie et une gestion de projets adaptées aux réacteurs modulaires avancés
Les réacteurs modulaires avancés répondent à de nouveaux usages du nucléaire. Mais la manière de les concevoir doit aussi répondre à de nouveaux paramètres – vitesse, agilité, incertitudes sur les projets. Assystem, premier ingénieriste nucléaire en Europe, est là pour ça.
L’accélération de la transition énergétique impose de disposer, dans des horizons de temps beaucoup plus courts qu’escomptés, de sources d’énergies décarbonées présentant une grande diversité de puissance, de plusieurs types d’énergie produite (électricité et chaleur) et d’implantation géographique, pour être capable de répondre aux nombreuses demandes à travers le monde. Ceci a relancé l’innovation dans le nucléaire avec notamment l’émergence de l’ère des réacteurs modulaires dits « avancés », de 4e génération, qui permettent d’avoir des comportements en termes de sûreté plus favorables, mais également de produire moins de déchets tout en valorisant une fraction sensiblement plus importante du potentiel énergétique de la matière que les réacteurs de la Gen III. Cette nouvelle ère se démarque des réacteurs dits « de puissance » par leurs caractéristiques intrinsèques de modularité qui, combinées avec leurs tailles plus modestes, leur permettront de s’adapter au mieux à de nouveaux cas d’usage. Cela facilitera leurs productions en série, gage de réduction de leurs coûts et de leurs délais de fabrication.
De nouveaux acteurs venus d’autres horizons
Il est remarquable de constater que cette relance de l’innovation nucléaire est principalement portée par des acteurs nouveaux, souvent issus d’autres domaines industriels, habitués à la production à grande échelle de produits comme dans les secteurs de l’automobile, de l’aéronautique et du spatial. Pour eux, généralement soutenus par des investisseurs financiers, il est impératif de mettre en oeuvre un modèle d’entreprise à même de concilier innovation, agilité et rapidité d’exécution. La politique de make or buy est donc essentielle, car il s’agit d’articuler au mieux les activités qui seront au « coeur » de la start-up et celles qui seront temporaires, pour lesquelles le recours à des services externes sera beaucoup plus efficace. Le risque pour ces start-up serait de se disperser dans le portefeuille d’activités et de ne pas conserver suffisamment de ressources « internes » pour sécuriser la propriété intellectuelle et le savoir-faire technologique par exemple.
Pour faire face à ces nouvelles dynamiques et nouveaux modèles d’affaires, il est important de pouvoir proposer des organisations appropriées pour mieux accompagner ces porteurs de projets et d’introduire des méthodologies innovantes en ce qui concerne les services d’ingénierie et de gestion de projet.
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