5/10 – Etats-Unis : la GEN IV en effervescence
Aux États-Unis, le consensus politique autour du nucléaire et la vitalité de l’industrie font du pays une terre fertile pour les projets de réacteurs de 4e génération. Parmi les particularités nationales figurent le caractère privé des acteurs et leur nombre : plus de cinquante entreprises [1] travaillent sur les « réacteurs avancés » [2]. Outre-Atlantique, on parle d’Advanced reactors, un terme qui englobe aussi bien les réacteurs GEN IV que les SMR (Small Modular Reactors ou petits réacteurs modulaires). Le terme SMR faisant référence à la taille, à la modularité des réacteurs mais non à la technologie employée, les deux catégories peuvent se superposer. Les réacteurs de GEN IV développés dans le pays sont d’ailleurs le plus souvent des SMR.
Une multiplicité d’acteurs et de technologies
Sur les huit concepts de réacteurs actuellement en cours d’inspection par la NRC3, deux seulement sont des SMR à eau pressurisée. Les six autres réacteurs, des GEN IV, se déclinent en diverses filières, avec un HTGR (High Temperature Gaz Cooled Reactor), deux MMR (Micro Modular Reactor), un premier développé par Oklo inc. (refroidi au sodium) et un second par Westinghouse (eVinci, refroidi au plomb) qui intéressent particulièrement le ministère de la Défense (DoD) et enfin trois réacteurs à sels fondus.
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