5/10 – Etats-Unis : la GEN IV en effervescence - Sfen

5/10 – Etats-Unis : la GEN IV en effervescence

Publié le 3 décembre 2019 - Mis à jour le 28 septembre 2021
qualifications_de_combustibles_et_mateuriaux

Aux États-Unis, le consensus politique autour du nucléaire et la vitalité de l’industrie font du pays une terre fertile pour les projets de réacteurs de 4e génération. Parmi les particularités nationales figurent le caractère privé des acteurs et leur nombre : plus de cinquante entreprises [1] travaillent sur les « réacteurs avancés » [2]. Outre-Atlantique, on parle d’Advanced reactors, un terme qui englobe aussi bien les réacteurs GEN IV que les SMR (Small Modular Reactors ou petits réacteurs modulaires). Le terme SMR faisant référence à la taille, à la modularité des réacteurs mais non à la technologie employée, les deux catégories peuvent se superposer. Les réacteurs de GEN IV développés dans le pays sont d’ailleurs le plus souvent des SMR.

Une multiplicité d’acteurs et de technologies


Plus de 50 entreprises privées travaillent sur les réacteurs avancés aux États-Unis


Sur les huit concepts de réacteurs actuellement en cours d’inspection par la NRC3, deux seulement sont des SMR à eau pressurisée. Les six autres réacteurs, des GEN IV, se déclinent en diverses filières, avec un HTGR (High Temperature Gaz Cooled Reactor), deux MMR (Micro Modular Reactor), un premier développé par Oklo inc. (refroidi au sodium) et un second par Westinghouse (eVinci, refroidi au plomb) qui intéressent particulièrement le ministère de la Défense (DoD) et enfin trois réacteurs à sels fondus.

Prolongez la lecture de la RGN

Cet article est réservé aux adhérents de la SFEN. Pour lire la suite et avoir accès à l’ensemble de nos archives, abonnez-vous à la Revue Générale Nucléaire.

Par Gaïc Le Gros, SFEN, en collaboration avec Charles Merlin, conseiller adjoint du service nucléaire de l’ambassade de France aux États-Unis