4/10 – La stratégie de la Chine dans l’aval du cycle

Avec un parc nucléaire de trente-sept réacteurs totalisant 36 GWe, la Chine est d’ores et déjà au troisième rang mondial en matière de capacité nucléaire installée, et elle entend poursuivre son développement : dix-neuf réacteurs sont actuellement en construction (22 GWe). Très ralenti après l’accident de Fukushima de mars 2011, le rythme soutenu d’approbation et le début de construction de nouveaux réacteurs a repris en 2015 (approbation de huit unités / début de construction de six autres). Il s’est interrompu à nouveau à partir de 2016 dans l’attente de la fin des essais et du démarrage commercial des premières unités des réacteurs de 3e génération en construction (AP1000 de Westinghouse à Sanmen et Haiyang ; EPR d’AREVA à Taishan). Ces chantiers arriveront à leur terme fin 2017-début 2018 et devraient entraîner l’approbation par les autorités chinoises d’un nombre important de nouveaux projets de 3e génération, actuellement en attente.
Même si l’objectif fixé dans le 13e plan quinquennal (2016-2020) de 58 GWe en exploitation à l’horizon 2020 n’est pas atteint, la Chine disposera assurément d’une capacité nucléaire installée de 50 GWe ou plus à cette date. Et en 2030, la capacité nucléaire installée devrait être comprise entre 125 et 150 GWe suivant les prévisions, faisant de la Chine le premier pays disposant de la première capacité nucléaire au monde, deux fois supérieure à celle de la France.
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