2. Les sauts technologiques de l’EPR Flamanville - Sfen

2. Les sauts technologiques de l’EPR Flamanville

Publié le 10 février 2025 - Mis à jour le 11 février 2025

L’EPR est aujourd’hui le seul réacteur de troisième génération en exploitation en France. Il représente un véritable saut technologique avec d’importantes optimisations tant pour l’exploitation que pour la maintenance.

Les origines de l’EPR de 1 650 MWe remontent aux années 1990. Nuclear Power International (NPI), filiale de Framatome et de l’allemand Siemens, développe alors un produit basé sur le design des derniers paliers de réacteurs français (N4) et allemands (Konvoi). L’idée est d’associer le meilleur des deux mondes pour un renforcement de la sûreté et des performances accrues. Ainsi, « l’EPR n’est pas révolutionnaire car il reprend le fonctionnement général d’un réacteur à eau pressurisée. Il apporte néanmoins un certain nombre de ruptures technologiques majeures », précise Xavier Hardy, directeur technique de la centrale nucléaire de Flamanville 3 chez EDF. En mettant à profit la proximité entre exploitants et concepteurs, plusieurs objectifs sont fixés : minimiser les risques d’erreurs humaines, identifier les activités les plus impactantes sur les arrêts de tranche, simplifier les activités d’exploitation et de maintenance, optimiser les chantiers à forts enjeux dosimétriques, etc. Bien que tous les objectifs d’optimisation, sur les sujets de la constructibilité ou de la simplification, n’aient pas été atteints (c’est d’ailleurs la raison d’être de l’EPR 2), l’EPR, tel qu’il existe à Flamanville, représente un saut technologique considérable.

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Par François Terminet, Sfen

Photo I Centrale nucléaire de Flamanville avec les deux réacteurs de 1 300 MWe et l’EPR, avril 2024.

© Eliot Blondet / abacapress.com