6/8 – Introduction accrue d’énergies renouvelables dans le système électrique : quelles conséquences sur le parc nucléaire ? - Sfen

6/8 – Introduction accrue d’énergies renouvelables dans le système électrique : quelles conséquences sur le parc nucléaire ?

Publié le 6 mars 2017 - Mis à jour le 28 septembre 2021

Cet article est principalement basé sur les travaux de thèse de Camille Cany au CEA/I-tésé, à la Direction des analyses stratégiques. Il propose d’évaluer les sollicitations du parc nucléaire en fonction de la part d’énergies renouvelables (ENR) variables (éolien et solaire) dans le parc français, ceci dans une approche purement technique indépendante ici de considérations économiques. On commencera par évaluer les besoins prospectifs de flexibilité répercutés au niveau du parc nucléaire français avec l’augmentation de l’éolien et du solaire dans le mix électrique. Ensuite, ces nouveaux besoins seront confrontés aux possibilités techniques de flexibilité offertes par le parc nucléaire. Pour effectuer cette analyse, des mix représentatifs des situations théoriques, postulées pour des horizons 2030 ou 2050, ont été formulés en cohérence avec des scénarios prospectifs construits par l’ANCRE, pour illustrer la loi sur la transition énergétique et la croissance verte (LTECV).

Les réacteurs nucléaires français disposent d’une forte flexibilité

Grâce à la modulation de puissance, les réacteurs nucléaires répondent à un double objectif. Le premier consiste à participer aux services systèmes pour faire face aux écarts imprévus entre l’offre et la demande. Le deuxième consiste à participer au suivi de charge journalier programmé.

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Par Camille Cany, Jean-Guy Devezeaux de Lavergne, Christine Mansilla, Gilles Mathonnière, Direction des analyses stratégiques/I-tésé – CEA et université Paris-Saclay