Le projet Cigéo suit son cours malgré les violences
Le projet Cigéo, piloté par l’Andra à Bure, dans la Meuse, doit faire face depuis plusieurs mois aux actions d’opposants : occupations illégales de sites, recours juridiques, dégradations matérielles. Le 18 février, l’Écothèque de l’Andra, bâtiment dédié à la conservation d’échantillons permettant d’établir un état initial de l’environnement, a ainsi été attaquée et vandalisée.
En dépit de ce contexte, les travaux d’aménagement du site se poursuivent comme prévu, d’autant que le projet fait consensus au niveau institutionnel. L’Autorité de sûreté nucléaire avait ainsi considéré, et à sa suite le Parlement en 2006, que le stockage profond est la solution la plus sûre pour gérer ces déchets à long terme.
Un soutien encore réaffirmé début mars par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). On notera par ailleurs que le 23 mars, six associations ont été déboutées par la justice de leur recours accusant l’Andra d’avoir sous-estimé le potentiel géothermique du sous-sol de Bure.
L’Andra doit déposer la demande d’autorisatio de création du centre de stockage à l’horizon 2018. Les travaux débuteraient alors d’ici à 2021 et le démarrage de la phase pilote autour de 2025.