France et Russie accentuent leur coopération dans le nucléaire
La France renforce sa coopération avec la Russie dans le stockage final des déchets radioactifs et dans le développement de réacteurs de 4e génération.
L’Andra partagera son expertise avec Rosatom
Rosatom, le géant nucléaire russe, et l’Andra ont signé un accord dans le but de développer une coopération dans la construction en Russie d’un système national pour la gestion des déchets radioactifs. Cet accord prévoit l’échange d’informations (scientifiques, techniques, sociales et juridiques) et le partage des résultats de R&D. Il fait suite à la signature en 2012 d’un protocole d’accord. Les deux entités organiseront des revues techniques et des visites pour des experts dans les sites d’entreposages en Russie et en France. Début 2017, Denis Egorov, directeur général de l’Opérateur russe pour la gestion des déchets radioactifs (NO RAO), louait l’approche française et la création de l’Andra. À la différence de l’Hexagone, qui privilégie un sol argileux pour Cigéo, la Russie prévoit d’utiliser un massif granitique, comme en Finlande, pour le stockage des déchets hautement radioactifs et à durée de vie longue.
Le CEA testera ses technologies sodium en Russie
De son côté, le CEA a signé un contrat avec le Research Institute of Atomic Reactors (RIAR). Il lui permettra de réaliser des tests d’irradiation sur le réacteur à neutrons rapides BOR-60 exploité par le RIAR. Les tests doivent permettre de prouver l’efficacité et la conception des composants. Les résultats seront utilisés pour le réacteur de 4e génération refroidi au sodium Astrid.
Crédit photo : NIIAR
Légende : Le réacteur de recherche BOR-60 est en exploitation depuis décembre 1969. A terme, il sera remplacé par le réacteur à haut flux MBIR (photo), en construction sur le même site depuis 2015.