Le SMR britannique s’engage vers une étape clé
Le 17 mai 2021, le consortium UK SMR a dévoilé une infrastructure revisitée ainsi que l’objectif d’entrer dans le processus de GDA (Generic Design Assessment) auprès de l’Autorité de sûreté à la fin de l’année.
Le consortium[1], avec à sa tête Rolls-Royce, a présenté une mise à jour architecturale de son projet SMR et a annoncé une légère montée en puissance du concept en passant de 440 MW à 470 MW, sans coûts supplémentaires[2]. Les industriels britanniques souhaitent entrer en phase « d’évaluation des principes généraux de conception » ou GDA auprès l’Autorité de sûreté nucléaire britannique (ONR) dès la fin de l’année 2021 afin de tenir l’objectif d’une « première unité au début des années 2030 ». L’objectif est de déployer une quinzaine de réacteur d’ici à 2050.
Le nouveau bâtiment abritant l’installation est présenté comme plus esthétique et plus compact que le précédent. Au-delà des apparences, il permettra également de protéger le chantier des intempéries et donc de gagner en rapidité et en compétitivité.
Le consortium développe un réacteur à eau pressurisée (REP) compact (16 mètres de haut pour 4 mètres de diamètre) basé sur les technologies éprouvées des réacteurs en exploitation.
Design précédent.

[1] Assystem, Atkins, Bam Nuttall, Jacobs, Laing O’Rourke, National Nuclear Laboratory, Nuclear Advanced Manufacturing Research Centre, Rolls-Royce et TWI.
[2] Rolls-Royce vise un prix aux alentours de 50£/MWh.