Le triptyque gagnant pour un mix énergétique réaliste et responsable - Sfen

Le triptyque gagnant pour un mix énergétique réaliste et responsable

Publié le 3 mars 2013 - Mis à jour le 28 septembre 2021

L’équation réaliste

Alors que le réchauffement climatique est au centre de la plupart des débats aujourd’hui, nous nous retrouvons face à de nouveaux défis. Il est devenu primordial de préserver le climat, tout en assurant l’approvisionnement de nos sociétés en énergie. Pour cela, une équation simple et efficace s’impose :

Economie d’énergie + énergies renouvelables + nucléaire = baisse du CO2

Seul ce triptyque permettra de réaliser l’objectif de diviser par 2 les émissions de CO2 tout en satisfaisant une demande d’énergie en progression permanente.

Première variable : réaliser des économies d’énergie

Face au dérèglement climatique et aux enjeux qu’il représente, il est devenu nécessaire de repenser les modes de vie et de consommation. Face au réchauffement climatique, il apparait indispensable de réduire la part des combustibles fossiles, émetteurs massifs de CO2, dans le mix énergétique mondial. Et pour le remplacer, le principal gisement est culturel et comportemental : il s’agit des économies d’énergie. Sans elles, aucune source d’énergie « propre » ne pourra soutenir un abandon du fossile. Cet objectif d’économie d’énergie ne peut être atteint que par les efforts conjoints des citoyens et des entreprises de tous les continents pour changer les habitudes de consommation.

Deuxième variable : développer les énergies renouvelables

Développer les énergies renouvelables et leur accorder une place plus importante dans le mix énergétique est essentiel pour contrebalancer les déficits créés par la diminution de la part des énergies fossiles dans les mix énergétiques. Cependant, si certaines associations prévoient un mix énergétique ou les renouvelables pourraient remplacer totalement le nucléaire, cela parait peu probable. En effet, les énergies renouvelables ont des failles difficiles à contourner : en particulier leur manque de fiabilité. Par exemple en période d’anticyclone, la production des éoliennes est nulle, tandis que les panneaux solaires n’ont aucun rendement la nuit. Il faut donc les introduire aux mix énergétiques, comme des énergies de complément et non comme des énergies de base assurant une sécurité d’approvisionnement.

Troisième variable : investir dans le nucléaire

Pour adopter la meilleure stratégie face aux enjeux futurs, il est important de prendre en compte les pressions qu’exercent le développement industriel des pays en voie de développement et la croissance de la population sur la production énergétique mondiale. Face aux besoins énergétiques grandissant, aux risques auxquels nous expose les énergies fossiles et à l’apport intermittent des énergies renouvelables, une autre source d’énergie doit être sollicitée. L’énergie nucléaire, par sa fiabilité et à sa capacité de produire en continu des quantités massives d’électricité sans rejeter de CO2, répond à ce cahier des charges.

Un mix énergétique intelligent, prenant en compte les mérites et limites des énergies nucléaires et renouvelables permettra d’atteindre une production énergétique suffisante tout en libérant moins de CO2. Ainsi, l’équation réaliste suivante sera vérifiée :

Economie d’énergie + énergies renouvelables + nucléaire = baisse du CO2

  Les principales conclusions de la convention SFEN « Energies renouvelables et nucléaire » du 24 mars 2011  

Par la rédaction