En octobre, la seconde édition du « Nuclear Job Fair » s’est tenue en marge de l’évènement Atoms for the Future. Plus de 400 jeunes se sont retrouvés à ce forum étudiant organisé par la SFEN Jeune Génération. « Cet évènement permet aux entreprises de rencontrer des potentiels futurs collaborateurs, de présenter leurs activités, et de montrer les parcours professionnels qu’elles proposent », résume Martin Boissavit, président de la SFEN JG.
Le 23 novembre prochain, un salon des métiers du nucléaire se tient à Paris La Défense. « Nuclearjobday » mettra en relation des jeunes diplômés ou jeunes travailleurs avec les entreprises du secteur qui recrutent : entreprises de rang 1, donneurs d’ordres, sociétés d’ingénierie, clusters d’entreprises, PME/PMI…
Enfin, du 22 au 25 novembre au Grand Palais (Paris), la filière participe, au travers d’EDF, à « l’Usine Extraordinaire ». Pendant quatre jours, le musée sera transformé en une usine grandeur nature. L’objectif ? Révéler au grand public les coulisses des usines d’aujourd’hui. Les publics scolaires bénéficieront de visites guidées par des étudiants-ingénieurs. Cet évènement gratuit est porté par la Fondation usine extraordinaire sous l’égide de la fondation FACE.
Trois raisons de travailler dans la filière nucléaire
Évoluer dans un secteur exigeant et ouvert à l’international
Pour François Nogué, directeur des ressources humaines d’Orano, « démarrer sa carrière dans le nucléaire est une formidable carte de visite ». Travailler dans un secteur hautement technologique comme le nucléaire demande de la précision et beaucoup d’exigence, notamment pour répondre aux plus hauts standards de sûreté. Ces compétences sont très recherchées dans les autres secteurs, qu’ils soient industriels ou non. La filière nucléaire française est également reconnue dans le monde entier pour l’excellence de ses enseignements. De nombreux étrangers viennent se faire former sur les bancs de l’Hexagone. Cette bonne réputation bénéficie aux travailleurs français qui souhaiteraient évoluer à l’international en leur offrant davantage d’opportunités. Le secteur du nucléaire est aussi tourné vers l’international : 70 % des entreprises du secteur ont une activité à l’export. Avec 50 réacteurs nucléaires en construction, 150 commandés ou planifiés et 300 en réflexion, les projets ne manquent pas et offrent de belles opportunités à l’international. À titre d’exemple, REEL, PME de 2 000 salariés, exporte son savoir-faire dans la maintenance des réacteurs en Chine, Corée, Finlande, Suisse et Royaume-Uni. L’entreprise lyonnaise est également présente sur les marchés émergents (Inde, Pologne, Afrique du Sud et Turquie). Jean-Luc Minard précise que « les principaux projets internationaux sont au Royaume Uni avec Hinkley Point C, ainsi qu’en Allemagne et aux États-Unis ».