[LIVE] Suivez le World Nuclear Exhibition (WNE) en direct - Sfen

[LIVE] Suivez le World Nuclear Exhibition (WNE) en direct

Publié le 4 décembre 2023 - Mis à jour le 14 décembre 2023

Du 28 au 30 novembre, l’industrie nucléaire mondiale se donne au rendez-vous à Paris au World Nuclear Exhibition. C’est l’occasion de découvrir tous les projets de la filière et les plus belles innovations. Pendant ces trois jours, l’équipe de la Sfen vous propose de retrouver les plus importantes annonces et les plus belles démonstrations.

JEUDI 30 NOVEMBRE

21h30 – Clap de fin
Nous en finissons là pour ce live et la couverture de ces magnifiques trois jours du cinquième World Nuclear Exhibition. Bravo au Gifen pour cette organisation ! Et si vous n’avez pas eu le temps de venir sur le stand de la Sfen pour récupérer des RGN, notre rapport sur la relance du nucléaire dans le monde et nos fiches « Parler du nucléaire », on vous attend chez nous à Paris :-).

—-

19h00 – Quand Renaud Crassous, Président de Nuward, rencontre Rafael Grossi, président de l’AIEA

Retrouvez aussi ici notre interview de Renaud Crassous.

16h15 – 100 000 personnes à recruter en 10 ans
Tout au long de ces trois jours de salon, la question de l’emploi et des compétences a été très présente. Former, attirer, fidéliser sont des enjeux majeurs sur lesquels le Gifen et l’Université des métiers du nucléaire œuvrent sans cesse. La Sfen a, pour sa part, diffusé une RGN dédiée. Les entreprises ont également porté massivement ce message, par exemple par la voix de Xavier Ursat, directeur du nouveau nucléaire chez EDF.

15h30 – Nuward Superstar
Sur le WNE, le futur SMR français Nuward a beaucoup intéressé. Le Workshop dédié a attiré énormément de personnes.
On pouvait trouver deux très belles maquette sur le salon : l’une sur le stand d’EDF et l’une sur le site de Technicatome (ici en photo). Le projet a été lancé par EDF fin 2019. Nuward est une petite centrale nucléaire innovante composée de deux réacteurs de 170 MW. Elle est vouée à une fabrication plus performante en usine grâce à son aspect modulable.

14h30 – USNC-Framatome : accord pour la production de combustible 

Le 28 novembre 2023, Framatome et Ultra Safe Nuclear Corporation (USNC) ont signé un accord pour établir une Joint-Venture qui sera chargée de produire le combustible du Micro-Modular Reactor (MMR) développé par USNC d’une puissance thermique de 10 à 45 MW. Le réacteur fait partie de la famille des réacteurs à haute température (HTR) qui nécessite un combustible dit tri-structural isotropic (Triso) appelé aussi combustible à particules.

12h40 – Agnès Pannier-Runacher au WNE

11h35 – Le président de l’AIEA, Rafael Grossi, à Bure

En parallèle de WNE, Rafael Mariano Grossi, le directeur général de l’AIEA, s’est rendu ce mercredi 29 novembre, à Bure sur le site de l’Andra. Une belle occasion de pouvoir discuter avec Pierre-Marie Abadi, directeur général de l’Andra, de l’avancée du projet Cigéo, pour le stockage des déchets radioactifs MA-VL et HA.


Une visite dans le laboratoire souterrain a été organisée pour observer les expérimentations menées depuis plus de 20 ans. Rafael Mariano Grossi à été très impressionné et est très confiant quant au travail de l’Andra pour garantir une solution sûre de stockage des déchets à long terme.

En outre, ils ont aussi pu aborder des thématiques autour de la concertation et de l’implication de l’Andra dans le territoire. Selon Rafael Mariano Grossi, la politique de communication de l’Andra est très inspirante et un modèle à suivre pour sa propre organisation et dans le reste du monde.

11h00 – Le Président de la Sfen JG au WNE
Le président de la Sfen Jeune Génération,  Benoit Erbacher, était ce jeudi 30 novembre sur la scène du WNE sur le thème « Building a Diverse Pool of Talents for Nuclear Industry’s Success ». Il l’assure « Nous allons dans la bonne direction ! « .


10h30 – Framatome annonce se préparer à construire une usine de fabrication de combustible

Framatome multiplie les annonces dans le cadre du WNE. Le 29 novembre, l’entreprise a annoncé se préparer à la construction d’une usine de fabrication de combustible nucléaire au Royaume-Uni à destination du futur parc nucléaire britannique et en soutien au déploiement des petits réacteurs modulaires (SMR) en Europe. Pour rappel, deux réacteurs EPR sont en construction et deux autres sont en projet à Sizewell C. Framatome a indiqué évaluer une sélection de sites industriels.

10h00 – Quand Orano prend le train
Ce n’est pas encore la COP28 mais ça y ressemble. À l’occasion du WNE, Orano a annoncé sa volonté de réduire son empreinte carbone en choisissant le transport ferroviaire pour les déchets nucléaires de type TFA (très faible activité). En effet, l’industriel a annoncé avoir récemment réalisé un transport majoritairement ferroviaire de déchets TFA au départ du site Orano de Valognes (Manche) et à destination du site Cires de l’Andra (Aube). Il s’agit du troisième transport de ce type. Précédemment, le groupe utilisait la voie routière, plus émettrice en carbone.

« Le choix de ce mode d’acheminement permet de réduire de manière significative l’empreinte carbone par rapport au transport routier avec une division par dix des émissions de CO2 pour un transport de cette catégorie. À titre illustratif, en moyenne, un transport majoritairement par le rail produit 1,5 tonne de CO2, contre 15 tonnes en utilisant l’option routière« , explique Orano.

9h45 – EDF et Veolia s’accordent sur le traitement d’urgence d’eau contaminée
Pendant le WNE, les grands acteurs ont multiplié les annonces d’accord. EDF a par exemple annoncé avoir choisi la solution technologique de Veolia (en partenariat avec Reel), « pour la conception, la fabrication et la mise en place d’unités mobiles de traitement d’eaux contaminées en cas d’accident nucléaire« . L’industriel explique que : « Ce moyen complémentaire permettrait de limiter drastiquement les impacts sur l’environnement en traitant sur site les eaux du circuit primaire stockées dans les réservoirs du bâtiment réacteur, en cas de rupture de tuyauterie« . L’enjeu est « de rapprocher le niveau de sûreté des réacteurs de 900 MWe de celui visé pour le réacteur EPR« .

8h45 – Le temps est venu de briller à la COP sur le climat

C’est un sujet très présent au WNE : le début dans quelques heures de la COP28 sur le climat à  Dubaï. Et toute l’industrie nucléaire veut y prendre sa place. La DG de la World nuclear association (WNA), Sama Bilbao y León, est sûre que le moment est venue :

« Pour la première fois, l’énergie nucléaire, qui était autrefois victime de prises de position politiques, est pleinement intégrée aux débats sur le changement climatique (…) nous sommes certainement considérés comme un force positive lors des réunions de la COP ».

Les efforts de plusieurs générations de professionnels du nucléaire qui ont participé à de nombreuses COP dès le début (…) Plus récemment, depuis la COP21 à Paris, nous devons remercier les défenseurs de l’Initiative Nuclear for Climate.

Nous avons remis en cause les idées préconçues que beaucoup de gens ont sur l’énergie nucléaire (…) nous observons dans le microcosme de la COP le reflet de ce que nous observons dans la situation mondiale partout dans le monde. Nous constatons un nouvel intérêt pour l’énergie nucléaire.

Pour devenir une réalité, la capacité mondiale de l’énergie nucléaire doit être multipliée par trois.

La COP28, c’est le bon moment pour notre industrie de vraiment briller et de montrer que nous mettons déjà en place ce qui est nécessaire pour atteindre ces objectifs ».

8h30 – Troisième jour du WNE
Bienvenue pour cette troisième journée du World Nuclear Exhibition. Retrouvez notre live ici toute la journée.

 

MERCREDI 29 NOVEMBRE

17h30 – Remise de prix à Dominique Mouillot, patronne historique de Women in Nuclear France

Sur le stand de la Sfen, la déléguée générale Valérie Faudon a remis le prix Sfen des 50 ans de la Sfen à Dominique Mouillot pour tout le travail réalisé pour valoriser les femmes dans la filière nucléaire. Cette dernière a été présidente pendant 12 ans de la Sfen. Elle a en particulier créé le prix Fem’energia. Sur la photo, on retrouve Isabelle Poli et Aline Loiseau, toutes deux anciennes présidentes de WinFrance.

15h52 – Prix de l’innovation 2023 au WNE
Hier, les WNE 2023 innovation awards ont été remis. Les dix lauréats sont Fluiid, Framatome (deux fois), Foretec, Orano (deux fois), Distran Switzerland, EDF, H3D,Isokan Formation. Pour en savoir plus,
c’est ici :

14h30 – Valve d’aération 

Impressionnante Valve de l’entreprise KSB France, basée à la Roche Chalais dans le département de la Dordogne. Cette Valve est destinée à fermer le système d’aération d’un bâtiment réacteur en situation accidentelle pour assurer le confinement des matières.

14h00 – 3 questions à Philippe Stohr, directeur des énergies au CEA


Quels messages porte le CEA pour cette cinquième édition du WNE et en particulier avec cette maquette (voir photo) ?

Nous avons voulu illustrer l’approche intégrée de l’énergie. L’objectif est de montrer que le nucléaire, avec ses nouveaux usages, peut trouver sa place sur les boucles énergétiques locales. Ainsi, on trouve sur cette maquette un SMR Nuward pour la production de chaleur et d’électricité. Il peut alimenter une usine de production d’hydrogène (hydrolyse haute température), un système de capture de CO2, qui a besoin de chaleur et d’électricité, ou encore alimenter la production de carburants de synthèse. Nous avons ensuite l’alimentation en chaleur d’un quartier urbain et de bâtiments publics, ainsi que d’industries locales (comme l’agroalimentaire qui a besoin de chaleur basse température). Nous avons donc représenté un SMR calogène avec une température inférieure à 150 °C.

Quelle place pour ces boucles locales dans le système connecté ?

Nous valorisons un système symbiotique. La boucle locale est bien sûr connectée au réseau global grâce au réseau de distribution. Pour ce qui des réacteurs, il faudra bien sûr discuter pour savoir où les localiser auprès des sites industriels. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons réalisé cette maquette en Lego, car nous visons à assembler des briques ensemble.

Au-delà de cette maquette, ce salon WNE est particulier avec le nombre important de startups présentes. Quel impact sur le CEA ?

Cela replace le CEA sur plusieurs rôles. Avec notre vision intégrée de l’énergie, nous avons cherché à pousser le développement des différents usages du nucléaire au-delà de l’électricité. Or beaucoup de startups vont dans ce sens (chaleur, électricité). D’autant plus que, grâce à la taille des réacteurs proposés, ils peuvent facilement s’intégrer avec des process industriels.
Globalement, c’est un renouveau de l’écosystème et c’est notre rôle de favoriser l’innovation et l’émergence de différents acteurs. C’est aussi une manière pour nous de valoriser un certain nombre d’idées de concepts. Parmi ces startups, nombreuses sont issues de salariés du CEA, dont plusieurs des lauréats annoncés par le gouvernement.

Six des huit startups ont demandé un accompagnement du CEA. Cela passera par des manipulations expérimentales, la réalisation de simulations et de calculs. Il ne s’agit pas de faire la conception à leur place, mais de mettre à leur disposition des compétences et des moyens.

12h32 – Et si on exposait des réacteurs en fonctionnement au WNE ?
L’idée semble complétement dingue aujourd’hui ! Mais ce ne fut pas toujours le cas. A l’occasion du WNE, une belle trouvaille de Michael Mangeon et  e.ounctatus sur X (ex-Twitter) nous fait découvrir qu’en 1955, 63 000 personnes se sont penchés sur un réacteur éteint et arrété à l’envie 🙂 !

12h25 – Un robot quadrupède du CEA

On croise beaucoup de robots sur le salon. Il s’agit bien sûr d’aller sur des site nucléaires sans exposer des humains à des doses. Ici, par exemple, nous avons « Animal », le robot de l’entreprise suisse Anibotics présenté sur le stand du CEA. Il permet de cartographier en 3D de la radioactivité avec la caméra Nanopix. Cela permet d’identifier les points chauds.

12h00 – Du combustible pour les Startups
Ce sont un peu les stars du salon : les startups du nucléaire. Et elles ont plein de besoin que l’industrie est prête à leur fournir. Framatome a organisé un passionnant workshop sur la question des combustibles, intitulé « Advanced Fuels Solutions and High Enrichment Technologies Values for Competitive and Sustainable Nuclear Operations« .
Alain Frichet, vice-président de division au sein de la BU Combustible de Framatome, explique que, entre autres projets, une chaîne de production de combustibles entièrement souveraine et indépendante de la Russie pour recharger les réacteurs VVER-440 est mise en place. Les combustibles ATF – Accident Tolerant Fuel – Atrium 11 et GAIA respectivement pour REB et REP sont adoptés par des réacteurs de puissance aux USA. Également, la fabrication de composants de combustibles innovants par impression 3D promet de « réduire les temps de développement des combustibles jusqu’à 20 %.

10h45 – Xavier Ursat, directeur du nouveau nucléaire chez EDF

La Keynote d’ouverture de la deuxième journée du WNE était assurée par Xavier Ursat, le patron du nouveau nucléaire chez EDF. Il l’assure :

« De plus en plus de pays s’y intéressent, le nucléaire est plus que jamais un game changer pour lutter contre le changement climatique (…)

Dans quelques jours, tous les yeux seront tournés vers la cop28 qui se tiendra aux Emirats arabes unis où l’objectif de triplement de la capacité nucléaire d’ici 2050 sera rappelé . C’est la Net Zéro Nuclear Initiative (…)

L’industrie nucléaire est en train de retrouver son excellence. Le vrai défi est de délivrer les projets nucléaires dans les délais et le budget. Pour ce faire, la coordination de tous les acteurs au niveau européen se met en marche. »

9h10 – De la Réalité virtuelle partout

Sur le salon, on trouve des casques de réalité virtuelle absolument partout. Chacun peut devenir quelques minutes un opérateur de centrale, un agent en fonction à Cigéo, un soudeur… Alors on a envoyé nos équipes les tester. Aussi, comme Hyppolite, venez-vous immerger sur le stand EDF au coeur de la centrale de Flamanville. L’immersion vous emmènera dans des lieux rarement accessible, dans la bâtiment réacteur ou la salle des machines. Pour Hyppolite c’est une première expérience VR. A chaud, son retour est sans appel : « Wow ! Trop bien. On a envie de se balader partout ! »

9h00 – 1 à 1,5 EPR par an, annonce le PDG d’EDF

Hier, Luc Rémont le PDG d’EDF s’erst confié à quelques journalistes. Selon l’AFP qui rapporte ses propos : « Nous tablons sur une cadence accélérée de la capacité de construction des réacteurs de grande taille, pour aller de ce que nous avons aujourd’hui, c’est-à-dire un ou deux par décennie (…) et pour monter progressivement à 1 voire à 1,5 par an« . Il ajoute : « On a déjà fait quatre par an (dans les années 1970-80, ndr), mais c’était il y a longtemps, donc s’ils y sont arrivés, c’est que c’est possible« .

8h40 – Deuxième jour du WNE

On se retrouve pour cette deuxième journée de live sur le World Nuclear Exhibition.

 

MARDI 28 NOVEMBRE

17h30 – Viste du stand CEA

17h15 – Miss America sur le stand de la Sfen

Ceux qui étaient sur le stand de la Sfen vers 16h00 auront eu la chance de rencontrer Miss America, ici entourée par notre Sfen Jeune génération. Si elle est présente au World Nuclear Exhibition, ce n’est pas par hasard. Grace Stanke est une diplômée en ingénierie nucléaire à l’université du Winscosin et elle est une militante de cette énergie.

17h00 – Agnès Pannier-Runacher et le robot Framatome

Lors de sa visite du salon, la ministre de l’Énergie a fait connaissance avec « Amorac » un robot de Framatome. Il permet la caractérisation radiologique et la cartographie 3D pour des applications de démantèlement et transport de déchets.

16h30 – Terman : un bras robotique robuste et précis

Terman est un bras robotique développé par Orano avec un système mécanique sans composants électroniques, ceux-ci sont en amont du bras en dehors de la zone radioactive dite zone chaude. Cette caractéristique lui offre une grande robustesse : après 1000 heures de test en mode robotique, pour des tâches répétitives aucun problème de déviation n’a été constaté.

13h50 – Agnès Pannier-Runacher, augmenter la puissance du parc actuel

« Le nucléaire permet de répondre au défi de la neutralité carbone et de la sécurité d’approvisionnement. Le nucléaire est une énergie sure, pilotable, compétitive, sans émission et complémentaire des renouvelables.

La France lance un grand programme industriel de 6 à 14 EPR2. Elle a aussi la volonté de poursuivre l’exploitation des réacteurs et même d’en augmenter la puissance (pour en savoir plus) ».

On notera aussi que Agnès Pannier-Runacher nous a fait l’amitié de passer sur le stand de la Sfen et faire une photo avec la Sfen Jeune Génération.

13h15 – Immense stand pour l’industrie chinoise

L’industrie chinoise a un immense stand sur le WNE. On peut y trouver cette belle maquette de CNNC qui montre le multi-usage du nucléaire avec un HTGR (haute-température), le SMR ACP100, un REP HPR1000, une installation de fusion et l’application médicale de l’atome.

13h00 – Thierry Breton, Commission européenne – « Le nucléaire n’est plus un tabou »

« Le nucléaire n’est plus un tabou, y compris dans la Commission européenne ! Sans le nucléaire, on ne sera pas capable d’atteindre nos objectifs climatiques. La place du nucléaire est un incontournable pour un continent décarboné.

En Europe, 20 % de l’électricité est fourni par le nucléaire et il faut doubler notre capacité nucléaire d’ici 2050.

En Europe, 100 réacteurs sont en services et il va falloir beaucoup investir pour atteindre nos objectifs : entre 350 et 450 milliards d’euros. Il ne s’agit pas que d’investissement public.

Il est très important d’innover dans le potentiel des SMR. Cela représente environ 375GW en 2050. Cela ne remplace pas les EPR ou la quatrième génération, mais c’est un atout intéressant pour remplacer le charbon et faire de la chaleur ».

12h15 – Hypnotique, quand le CEA tricote

On peut la regarder des heures cette machine de CEA qui tresse littéralement des gaines de combustibles encore plus résistantes aux accidents. Elles peuvent supporter des chaleurs de 1300 à 1400 °C.
La légende du CEA : « La machine à tresser – Cette machine produit des tuyaux ou des tiges en matériaux composites renforcés de fibres céramiques (carbure de silicium). Elle est particulièrement utile pour tresser le squelette fibreux des gaines de combustible à l’aide de matériaux innovants, ce qui les rend plus robustes en cas d’accident ».

12h00 – Rafael Grossi (AIEA), « le retour à la raison »

« Beaucoup de signes encourageants pour le nucléaire. En Europe, de nombreux pays changent leur position vis-à-vis de l’atome. C’est un retour à la raison, un retour au bon sens.

Tous ces développements positifs (en Asie, en Europe, au Moyen-Orient, aux États-Unis) sont cependant bien en dessous de nos besoins si nous voulons atteindre les objectifs de l’accord de Paris et globalement nos objectifs climatiques. Nous avons besoin de décisions politiques sur le financement en particulier.

La situation change aussi en matière de fusion. Cette technologie est peut-être plus près du marché qu’on ne l’imagine ».

11h30 – Pour Fatih Birol (AIE), le come-back du nucléaire est là

« Il y a deux ans, dans mon discours au WNE, je disais que le nucléaire pourrait être prêt à faire son come-back. Aujourd’hui, je vous assure que le nucléaire réalise un très fort come-back. De nombreux pays changent de stratégie et ont un appétit croissant pour le nucléaire. (…) Pour trois raisons : la sécurité d’approvisionnement, le changement climatique et la compétitivité.

Mais le nucléaire part d’une position difficile. Il y a 30, il représentait 20 % de l’électricité dans le monde. Maintenant, c’est moins de 10 %. C’est en grande partie à cause de l’Europe qui a tourné le dos au nucléaire.

Le nucléaire a trois chantiers devant lui : accroitre la capacité installée, procéder à de l’exploitation à long terme (le moyen le moins cher de produire de l’électricité bas carbone), innover pour les SMR.

La grande vague de construction des réacteurs des années 70 a été la réponse au premier choc pétrolier. Maintenant, nous vivons de multiples crises : énergétiques et climatiques. Je pense que ces crises doivent donner lieu une nouvelle vague de constructions nucléaires. »

11h00 – Cérémonie d’ouverture

Afin de lancer cette cinquième édition du WNE, on retrouve sur scène Sylvie Bermann, présidente du WNE, Fatih Biral Directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ; Rafael Mariano Grossi, directeur de l’Agence internationale de l’énergie aomique (AIEA), Thierry Breton, Commissaire europée et Agnès Pannier-Runacher, ministre de l’Energie. Quelques points clés de ces messages d’ouverture.

9h30 – De nouvelles startups nucléaires soutenues
La veille du WNE, le ministère de l’Energie a annoncé de nouveaux lauréats pour l’appel à projets réacteurs innovants. Ainsi en plus de Newcleo et Naarea déjà au rang des startups soutenues, il faut aussi compter : Jimmy Energy (réacteur à haute température (HTR)), Renaissance Fusion (fusion nucléaire en stellarator), Calogéna (réacteur à eau légère), Hexana (réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium), Otrera Nuclear Energy (réacteur à neutrons rapides refroidi au sodium) et Blue Capsule (réacteur à haute température à caloporteur sodium). N’oublions pas non plus le SMR Nuward porté par EDF, soutenu dès l’origine.

8h54 – Retrouvez-nous au stand de la Sfen

Sur notre stand, vous pourrez trouver trois documents. Premièrement, la Revue générale nucléaire (RGN) dédiée à l’emploi et aux compétences, la nouvelle édition de nos fiches « parler du nucléaire » et notre rapport sur la relance du nucléaire dans le monde.

8h45 – Retrouvez-nous au stand de la Sfen

Oh qu’il est beau ! C’est le stand de la Sfen, retrouvez-nous à côté du « main stage ». Ce sera un plaisir de discuter avec vous et de vous y présenter nos documents de référence. ■