7/8 – Le regain d’intérêt pour la production de chaleur d’origine nucléaire

Les exemples français et suédois montrent sans ambiguïté que l’énergie nucléaire est capable de décarboner rapidement la production électrique. Mais le nucléaire peut aussi avoir des usages non électrogènes, comme la production de chaleur. Sous forme de cogénération ou non, la production de chaleur d’origine nucléaire est une réalité aujourd’hui et demain.
« La France émet beaucoup moins de CO2 par habitant, pourquoi ? Car nous avons beaucoup de nucléaire dans notre mix électrique, moins de charbon et de gaz que d’autres. Néanmoins, nous aussi devons continuer l’effort qui repose sur : comment on se déplace, comment on se chauffe et comment on produit en émettant moins de CO2 », a déclaré Emmanuel Macron lors de l’ouverture du Conseil européen du 12 décembre 2019. En effet, bien que la production électrique française soit majoritairement décarbonée grâce aux 70 % de l’électricité produite par les réacteurs nucléaires, l’atome ne représentait que 40 % de la consommation d’énergie primaire en 2017 [1]. Un écart qui s’explique par la forte dépendance aux énergies fossiles dans les domaines de l’industrie, du transport et du secteur résidentiel-tertiaire.
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