3/8 – Demain, l’hydrogène
La question de la production énergétique est au cœur du développement des civilisations depuis que le monde est monde. Or, l’hydrogène, l’élément le plus abondant de l’univers, est présent partout sur Terre. Qu’attendons-nous ? À l’état naturel, l’hydrogène n’est certes pas exploitable : il doit être produit puis stocké avant d’être utilisé. C’est un « vecteur énergétique ». Dans la maîtrise de l’hydrogène, les projets se multiplient… et l’énergie nucléaire y trouve toute sa place.
L’hydrogène et l’énergie ont une longue histoire commune. Il y a deux cents ans, il participait à la propulsion des premiers moteurs à combustion interne ; aujourd’hui, il est une partie intégrante de l’industrie du raffinage moderne. Il est léger, stockable, dense en énergie et ne produit aucune émission directe de polluants ou de gaz à effet de serre. Mais pour que l’hydrogène contribue de manière significative à la transition énergétique, il doit être utilisé dans des secteurs où il est presque totalement absent, comme les transports, les bâtiments et la production d’électricité. « L’hydrogène connaît aujourd’hui une dynamique sans précédent. Le monde ne devrait pas manquer cette chance unique de faire de l’hydrogène un élément important d’un avenir énergétique propre et sûr », a déclaré Fatih Birol, le directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), en marge de la publication par la prestigieuse institution, en juin 2019, d’un rapport sur l’avenir de l’hydrogène.
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