Le nucléaire pour lutter contre le changement climatique
Association scientifique, la SFEN reconnaît les conclusions du groupe de travail I du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) pour qui les activités humaines et les émissions de gaz à effet de serre sont – à « 95 % de certitude » – responsables du changement climatique. Ces conclusions sont le fruit du travail collectif d’experts de 40 pays qui ont analysé et pesé, selon le principe de la « revue de pairs », 9 200 publications scientifiques.
Les pays signataires du Protocole de Kyoto (1997) se sont engagés à réduire les émissions de gaz à effet de serre pour limiter à 2°C la hausse de température moyenne du globe d’ici 2050, au-delà duquel les impacts sur l’environnement et nos sociétés seraient dramatiques et irréversibles.
Par cette contribution à la préparation de la Conférence Climat de Paris (COP21), la SFEN estime que :
- Face à l’ampleur du défi, le monde aura besoin de toutes les énergies bas-carbone, dont le nucléaire
- Il est urgent de recourir dès à présent à des énergies bas-carbone disponibles
- Chaque pays doit pouvoir accéder à un portefeuille le plus large possible de technologies bas-carbone